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La chaire AEI a organisé son 3ème séminaire à Nantes

seminaire-chaire-aeiIdentifier les freins et les leviers au développement de l’agriculture écologiquement intensive. Tel était l’enjeu du 3ème séminaire de la chaire AEI  organisé le 3 juillet à Oniris à Nantes.

 

L’objectif de ce world-café, organisé par la chaire AEI à l’occasion de son 3e séminaire, est de favoriser les échanges entre la recherche et le terrain, mais aussi de faire émerger des solutions pour cultiver de nouveaux systèmes de production agricoles. L’expertise, la gestion des risques, la mise en œuvre des pratiques, l’accompagnement du changement, la formation des techniciens, la création de réseaux… Par groupe de travail, agriculteurs, vétérinaires, techniciens, ingénieurs, enseignants-chercheurs sont consultés sur les différentes problématiques liées à l’Agriculture Ecologiquement Intensive.

 

Tour à tour, les rapporteurs partagent leurs observations et aboutissent aux mêmes conclusions, notamment sur les freins au développement. Leurs interrogations portent sur le manque d’expertise sur les différentes utilisations, la gestion du risque économique, la difficulté en élevage à faire des essais à petite échelle sans compter la résistance culturelle au changement. Mais plusieurs leviers permettent aussi de répondre à ses freins. La création d’outils d’aide à la décision, la mutualisation des moyens face aux risques financiers, une meilleure formation des techniciens, la création de fermes références ou la réversibilité de la démarche.

 

Inciter plutôt que contraindre

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« Ce n’est pas un agriculteur seul qui peut faire changer les choses et c’est en l’incitant et non en le contraignant que l’on favorisera les pratiques innovantes » souligne Marion Guillou, présidente d’Agreeniu, missionnée par le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll dans le cadre du projet agro-écologie pour l’agriculture française.

 

Plusieurs recommandations issues de ses travaux d’analyse conduits lors de sa mission ont été transmises au ministère de l’agriculture afin de pérenniser la démarche. L’une d’elle porte sur le nécessaire rassemblement des différents acteurs concernés.  Un avis partagé par Hubert Garaud, président de Terrena, l’une des trois coopératives à l’origine de la chaire AEI : « L’AEI permet de sortir du schéma agriculteur pollueur. Désormais, dans mon exploitation, j’ai une autre histoire à raconter et c’est une fierté. Je crois beaucoup à la recherche, notamment aux outils d’aide à la décision qui faciliteront le travail de l’homme. »

 

 

Financer la recherche au sein de la Chaire AEI

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Terrena, deux coopératives (Agrial et Triskalia) et trois grandes écoles (Agrocampus Ouest, Groupe Esa et Oniris) ont décidé de créer une chaire école – entreprise dédiée à l’Agriculture Ecologiquement Intensive (AEI). Situées au cœur du premier bassin de production agricole d’Europe, les trois entreprises coopératives consacrent, au total, plus d’un million d’euros sur 5 ans au financement de programmes d’enseignement et de recherche élaborés au sein des trois grandes écoles. Elle a pour principales missions de contribuer à former à l’AEI les actuels et futurs acteurs du monde agricole, agriculteurs et salariés et de développer une recherche performante sur les innovations de l’AEI.

 

L’ambition des acteurs de ce projet est de créer un pôle d’excellence dans l’Ouest de la France qui permette aux agriculteurs et aux entreprises d’intégrer l’environnement et l’écologie comme véritables leviers de compétitivité pour l’agriculture du Grand Ouest et de mieux répondre aux préoccupations des consommateurs et des citoyens.

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