Vigilance sur les tournesols sauvages
Dès leur apparition, les tournesols sauvages doivent être éradiqués sous peine de compromettre la valorisation de la culture et sa place dans la rotation.
Face à la recrudescence de tournesols sauvages dans les secteurs historiques de la culture du tournesol, la vigilance est de mise.
Dans les secteurs historiques de la culture du tournesol, la présence de tournesols sauvages est en nette progression depuis plusieurs années avec des parcelles où la récolte de tournesol est devenue impossible.
L’origine peut provenir de pollutions accidentelles de semences ou de pollutions par des tournesols utilisés comme décoration florale dans les jardins, les graines étant ensuite disséminées par les oiseaux et le matériel de récolte.
Nous pourrions penser que cela ne concerne que ces secteurs mais, ça et là, la présence de quelques pieds observés au cas par cas laisse présager de gros problèmes à l’avenir si l’agriculteur n’y prend pas garde dès les premières observations. La vigilance doit être de mise dans toutes les exploitations productrices de tournesol.
Les critères de reconnaissance des tournesols sauvages sont les suivants :
- hauteur supérieure au tournesol cultivé et pouvant dépasser 2 mètres de haut,
- port buissonnant,
- pigmentation rouge ou violacée plus ou moins marquée de différents organes (pétioles, capitules),
- présence de nombreux capitules de petite taille à des stades hétérogènes et qui ont tendance à perdre leurs graines dès la maturité.
La confusion est parfois possible avec des plantes polyflores ou des repousses de tournesol. Dans ces cas, les plantes sont d’une hauteur similaire à la variété cultivée avec la présence d’un capitule principal plus développé et la maturité des fleurs est homogène.
Quelle conduite tenir en cas d’observation?
Parcelles sans présence historique :
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Parcelles moyennement infestées (quelques ronds) :
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Parcelles fortement infestées (présence observée sur plus de 50% de la parcelle) :
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Hubert Brunet