Sécheresse : Terrena apporte des solutions aux éleveurs bovins touchés par le manque de fourrages

Une année de sècheresse record sans doute annonciatrice de situations plus structurelles

L’été 2022 a été le deuxième plus chaud observé en France depuis le début des relevés météorologiques avec un écart de +2,3 °C par rapport à la moyenne 1991-2020. Cet été se classe parmi les dix étés les plus secs en France. Les écarts de précipitations constatés sur le territoire de la coopérative ont été de -100 mm à -300 mm par rapport à la moyenne des 10 dernières années. L’indice d’humidité des sols a quant à lui, atteint un niveau de sécheresse inédit à partir de début mai.

Un stress hydrique à l’origine d’une forte hétérogénéité en termes de rendement et de qualité pour l’ensilage de maïs

Pour la culture de maïs, à ce stade de la collecte, nous constatons une forte hétérogénéité entre les territoires, les parcelles et au sein même d’une parcelle. Le rendement moyen observé sera vraisemblablement le plus faible de ces 7 dernières années. Cette forte hétérogénéité se traduit d’une part, par la grande variabilité dans les quantités de matière sèche (MS) – de moins de 6 tonnes MS/ha à plus de 17 tonnes MS/ha – et d’autre part par la grande variabilité dans la qualité de l’ensilage récolté. Les températures supérieures à 35°C au stade floraison ont en effet provoqué des problèmes de fécondation et pourront entrainer un manque de grains.

Terrena mobilise ses moyens pour proposer des solutions adaptées à chaque producteur

Les situations des producteurs sont elles aussi, très hétérogènes en matière de disponibilité de fourrages avec des besoins exprimés très différents selon que l’exploitation dispose de stocks de l’année précédente ou de la présence d’irrigation. Pour y répondre, la coopérative apporte des solutions d’accompagnement simples et adaptées à chaque exploitation.

Reconstituer les stocks fourragers sur la saison à venir

Les techniciens productions végétales accompagnement les producteurs au travers d’une offre permettant de faciliter la reconstitution de leurs stocks fourragers (2 700 ha couverts depuis la fin de l’été) en s’appuyant sur le savoir-faire de Cérience qui dispose de solutions éprouvées pour les semences fourragères. La coopérative avait anticipé la mise à disposition d’un volume disponible à la vente sur les semences fourragères équivalent à +50 % du volume habituellement semé. Elle accompagne également la remise en place de prairies pérennes performantes au travers d’une stratégie de semis sous couverts de méteils en dérobé.

L’équipe nutrition propose plusieurs solutions d’accompagnement adaptées aux différents besoins rencontrés par les producteurs en matière de qualité et de quantité de fourrages pour les bovins, ovins et caprins. Il s’agit de solutions qui permettent de maintenir la production et de dégager une marge avec les prix actuels des productions.

• Pour les éleveurs qui ont la quantité mais pas la qualité : une solution basée sur un mélange de céréales, riche en amidon à plus de 60% ;
• Pour les éleveurs qui n’ont ni la quantité de fourrage, ni la qualité: une solution riche en protéines et avec un niveau d’amidon de 36% ;
• Pour les éleveurs qui ont la qualité énergétique mais pas la quantité de fourrage : une solution riche en protéines et en fibre avec un taux d’amidon à 24%.

La coopérative va également renforcer son accompagnement au travers de bilans individualisés chez les 3 000 producteurs laitiers et renforcer les synergies entre nutrition animale et agronomie d’ici la fin de l’année pour adapter l’alimentation des animaux et soutenir la production fourragère sur les exploitations pour les années à venir.

« Dans un contexte déjà marqué par la décapitalisation du cheptel bovin, la sécheresse amène de nombreux éleveurs à se poser la question de la pérennité de leur activité. Chaque éleveur doit trouver sa voie et la coopérative est à leurs côtés pour les accompagner. L’ensemble des solutions que nous leur proposons contribue à la maîtrise de leur coût de production et doit leur permettre de poursuivre leur production dans un contexte de prix élevés du lait et de la viande. Ainsi, et même si la complémentation des animaux doit être plus importante, il restera intéressant de produire pour écraser ses charges fixes et développer son revenu » explique Nicolas Poumerol, directeur des filières ruminants Terrena.